Quand l’autonomie dont on profitait, et que peut être on trouvait normale, diminue, ou disparait, parce qu’on a eu un accident qui nous laisse limité dans nos déplacements, ou parce que l’âge et les maladies remettent en cause notre capacité à vivre seul(e), et bien d’autres situations encore

Alors nait la souffrance de ne plus être « libre », « autonome », et que certains associent à une perte de dignité.

Perdre l’autonomie, cela signifie avoir besoin des autres, accepter d’être aidé. Ce peut être un chemin d’acceptation, d’humilité, de retour possible à cette autonomie intérieure que rien ne peut amoindrir.  Être proche d’une personne en perte d’autonomie demande à respecter ses zones d’autonomie restante, parfois au détriment de son propre besoin d’efficacité, ou de sa propre recherche de sécurité.